Le secret du bonheur
Un jour lointain, les dieux, trouvant que les humains avaient la vie trop facile, décidèrent de cacher le secret du bonheur : mettons le au sommet de la plus haute montagne, ainsi il sera hors d’atteinte! Je ne pense pas. Il ont la manie d’escalader, de fouiner, et ils sont têtus. De plus, on dirait que le danger les amuse… Alors, cachons le au plus profond des océans, ils seront incapables d’y aller! Mais non, ils ont oublié d’être idiots, en tout cas pour inventer des affaires, alors ils vont fabriquer une machine ou watever, et ils finiront par trouver… Alors, cachons le au plus profond d’eux même. C’est la seule place où ils ne penseront jamais à chercher.
La perfection des outils
Les tailleurs de pierre d’autrefois devaient, pour obtenir un contrat, présenter un chef d’oeuvre, et la confrérie qui produisait celui qui était jugé le meilleur obtenait le chantier. Une légende raconte qu’il arriva que des compagnons opposés à d’autres se disputèrent le chantier d’une cathédrale. Les uns présentèrent une pierre merveilleusement taillée, telle qu’on n’en avait jamais vue de plus parfaite. Les autres s’excusèrent, dirent qu’ils avaient dû consacrer tout leur temps à fabriquer des
outils parfaits, qu’ils n’avaient que cela à présenter en guise de chef d’oeuvre… et obtinrent le contrat.
Raymond Lulle
Un philosophe, alchimiste, poète, mystique et missionnaire majorquin du XIIIe siècle, descendant d'une famille noble catalane, passant devant un chantier, demande à un ouvrier qui taille des pierres : "Que fais-tu?" : "Je taille des pierres" lui répond cet homme. Il pose la question à un deuxième ouvrier qui lui répond : "Je gagne ma vie". Enfin, le troisième, à qui il fait la même demande affirme resplendissant :"Je construis une cathédrale" ...